Aujourd’hui, fête nationale, c’est notre premier jour ensemble depuis plus d’un mois, ma chérie travaillant le WE pour une boîte française qui ne peut se le permettre dans son pays. Comme nous l’avions prévu, nous nous rendons à Borovets, pour notre première glisse de l’année. Nous nous éclipsons sur les chapeaux de roue de notre chère babylone, et après 10 km nous nous retrouvons dans une forêt, et longeant une fameuse rivière, avec une route dont l’état était un peu dégradé au début; mais après cinq km, elle devient très potable, et on peut commencer l’entraînement du ski confortablement assis dans la voiture.
La rivière s’appelle Iskar, une des plus grandes coulant uniquement en Bulgarie, et très vite elle forme un lac de bonnes dimensions. Quelques pauses photos obligatoires, mais les endroits étaient rares, et nous comptions sur un forfait après-midi qui démarre à midi pile. Nous passons la ville de Samokov et après quelques kilomètres nous arrivons dans la station de Borovets. Nous la traversons en cherchant les caisses, et un peu plus haut nous trouvons le début de la piste Yastrebetz Exspress, le parqueur nous explique que du haut du lift il y a 3 pistes tranquilles, car on n’avait plus skié et ridé depuis 2 hivers et ma sensible Valentina voulait redémarrer gentiment.
Il voulait 5 eur – 10 léva pour la journée, et l’aprèm ne commençait qu’à 13h30. Du coup on dit qu’on va voir la situation des parkings. Et 100m plus loin, un beau grand parking avec un gardien, on lui demande le prix à partir de la vitre, il répond que c’est gratuit, cool ! Le parking a une petite piste qui arrive aux caisses, j’ai pas du déchausser pour acheter deux billets, quand je les reçois je vois le même que quelqu’un avait laissé à la caisse, un peu planqué de la vendeuse par une poutrelle. Bref il ne nous servait plus à rien, j’ai pensé le vendre mais ça m’a vite passé, trop impatient d’embarquer dans le beau lift 4 personnes.
En gros, tout était super, voir hallucinant, je me suis rendu compte en arrivant en haut d’un autre lift plus haut que la piste portait le nom du plus haut sommet bulgare, le mont Mousala ; je pense, ouais, ils sont un peu culottés d’appeler leur plus haute piste du nom précité. Je m’informe auprès de ma jolie hôtesse, et ensemble on réalise que pour la deuxième piste, car les premières s’étaient avérées quand même être des rouges, on allait grimper à 2370 m, à 555 m encore du sommet.
Ensuite on monte à 2550 m, et on a tellement aimé qu’on le refait, le problème, arrivés au lift, il ne travaillait plus, bref 3 km à pied, je ramène la voiture à ma princesse qui m’attend avec beaucoup de patience à la fin de la piste sur le long de la route. Sur le retour, on s’arrête près d’un producteur des fameuses pommes-de-terre de Samokov, et là elles nous attendent cuites au four, avec du romarin du jardin, de l’ail et un soupçon de bière, réputée aussi pour alléger les courbatures après un effort intense. Notre petite Cherry aussi nous attendait impatiemment, elle aussi bien sûr a eu droit à sa martenitsa, et on lui a ramené une bonne boîte de la montagne. Allez, bon appétit.