Au revoir Hvar !

Voici la dernière photo prise sur la belle île de Hvar, dans le port de Stari Grad. C’est un clin d’œil à notre fidèle commentatrice Nada, que nous avons connu au refuge canin du Pays de Gex, en même temps que notre cher Hops ! Le bateau s’appelle Nada, ce qui signifie en Croate : Espoir. C’est pas beau, ça ?

Hvar 4 : La maison du bord de mer

03 juillet – Ca fait maintenant cinq jours que nous somme à Hvar, nous pensions rester une semaine, car de toute façons le 07 Anela et Marko se rendent à Pula, dans le nord, en Istrie, assister à un festival de trance.  Ils nous avaient proposé d’aller avec eux, mais vu notre âge, et notre envie d’arriver en Bulgarie avant l’hiver, nous pensions quitter l’île en même temps qu’eux. Marko, qui est DJ et qui va animer à ce festival est déjà parti, Anela le rejoindra dans deux jours. Entre-temps, elle nous emmène dans le bungalow de son cousin, perdu au fin fond de la campagne, au bord de la mer… Nous nous  prélassons dans une crique déserte, et, en fin d’aprème, comme  elle a un massage à faire ce soir, elle nous abandonne à notre triste sort.  Nous passons une agréable soirée en amoureux, soleil couchant et tutti quanti, et la retrouvons le lendemain. Je pense que c’est vers ce moment là que, à son agréable surprise, nous lui annonçons que nous resterons bien une semaine de plus sur son île, qui, comme le dit le guide, est une des dix plus belles du monde. Ce qui l’arrange, vu qu’il y a le jardin à travailler, et la bergerie, les jours où Rino, pompier, ne peut aider Diana pour la traite et le pâturage des chèvres.  Nous voilà donc résidents de l’île, le WE on voit arriver les gens de la ville, et repartir pour une dure semaine de labeur le dimanche soir, pendant que nous retrouvons la tranquillité de notre coin de paradis.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Hvar 3 : Procession à Marie et fête du village

Nous avions été prévenus que les cloches allaient sonner jusque tard dans la nuit, lorsque nous avons débarqué dans le petit village de Dol. En effet, le lendemain avait lieu la fête du village, et il y a tout un code de sonneries qui précèdent l’évènement. Une autre tradition est que cette nuit-là les enfants se faufilent dans les cours des habitations pour y dérober des pots de fleurs, qu’ils poseront ensuite sur le muret entourant l’église. Si cette tradition est maintenant normalisée, il n’en était pas de même du temps de la jeunesse d’Anela et Diana. Elle me racontèrent qu’à l’époque, certains vieux veillaient toute la nuit, un tuyau d’arrosage à la main, pour décourager les petits larrons de commettre leur larcin, obligeant les enfants à planifier des stratagèmes pour parvenir à leurs fins. Quoi qu’il en soit, le lendemain l’enceinte de l’église était colorée d’un patchwork bariolé de fleurs et plantes diverses. Par contre, Anela pesta sur les garnements qui s’étaient introduits chez ses parents, emmenant un des cactus de sa collection, dont le pot fut cassé suite à un coup de vent… Heureusement, le lendemain, tout le monde récupère ses biens, pour aller festoyer en famille, repas où nous eûmes l’honneur, pour des étrangers, d’être conviés. Après les entrées composées de jambon cru, olives et fromages de la bergerie, vint le tour du risotto aux abats du plat vedette : un petit chevreau de Diana, le premier qu’ils tuent depuis qu’elle et Rino se sont lancés dans l’élevage, en septembre dernier. Vu que nous avions passé l’après-midi à se faire des papouilles avec le reste du troupeau, j’y ai juste goûté par intérêt du goût d’une viande naturelle et bio, mais je ne me suis pas resservi… Ensuite, ce fut le tour d’une quirielle de gâteaux, mais n’étant pas trop dessert, et ayant honoré le reste du repas, je passai mon tour. Pendant ce temps, entre chaque plat, nous pûmes admirer les talents de chorale de la famille; chanter est évident ici, pour un peuple insulaire de marins. La plupart des litanies parlent d’amours parties en mer, de l’espoir de leur retour…  Ensuite, nous saluâmes tout le monde pour nous rendre, avec Anela, sur notre terrasse, finir la soirée à philosopher.

Ce diaporama nécessite JavaScript.