Le pont des coeurs irrémédiablement cadenassés

Il existe une lugubre tradition à Cologne, sur le pont Hohenzollernbrücke; les couples y attachent un cadenas, avec leurs noms gravés dessus, et jettent la clé dans le Rhin qui passe en dessous. Ils symbolisent ainsi leur attachement névrotique éternel et leur psychose de l’abandon, résultant sans doute d’une carence affective de la part de leurs parents pendant leur enfance. Heureusement, il existe des scies à métaux, qui permettent, lorsque désir de liberté reprend le dessus, de se défaire de cette union, lorsqu’elle devient insoutenable, ou plus simplement lorsque le geôlier de son cœur change de visage…

Il va sans dire que nous n’avons pas fait de graver de cadenas à nos noms… Par contre, on en a cherché un avec nos noms, voici celui qui s’en rapproche le plus;  il est curieux de noter que l’inscription Inséparable soit en français :)

Et voici, pèle-mêle, quelques cadenas particuliers, entre autres le Ganesh (enfermé par ses croyances ?), la salamandre (esprits du feu)/lézard (Jim Morrison, the lizard king) et enfin le cadenas à trois bagues (Est-ce bien raisonnable ?)

Hips.-

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Ana und Bruno, Köln

Ana Steinacher est une amie de Su, qui était en Erasmus à Coimbra, la célèbre ville universitaire au Portugal. Elle travaille pour une ONG qui promeut le commerce équitable et les droits de l’homme. Son compagnon, Bruno, est photographe de mode. Nous avons échangé nos points de vue sur nos perceptions respectives du monde, autour d’un succulent repas végétarien dans un restaurant indonésien, et le lendemain en mangeant les premières salades de leur potager urbain. (A noter, les épinards crus font une excellente salade..) Ils nous ont conseillé un itinéraire, et nous ont emmené au centre ville à vélo. Les pistes cyclables sont très agréables à parcourir, et je n’ai même pas du pédaler, avec Hops au bout de sa laisse qui me tirait dans les lignes droites, mais qui s’arrêtait heureusement à chaque carrefour. Je vous laisse découvrir le fruit de notre ballade…

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