En attendant le printemps

En attendant le printemps, on s’occupe à :  nourrir et observer les oiseaux dans le jardin ( il y a juste ce #!%£* de geai qui ne se laisse pas prendre en photo !),  installer la porte d’enceinte (reste la poignée et quelques finitions),  repeindre la rampe de l’escalier,  faire les premiers semis, achever de tresser la haie en osier vivant,  fignoler l’encadrement des fenêtres,  planter 3 nouveaux pieds de vigne,  construire un muret en colimaçon pour le jardin des plantes aromatiques,  préparer des buttes de terre pour travailler selon les préceptes de la permaculture, et le reste… Du coup, dimanche, je suis parti expérimenter une minuscule station de ski, qui a le mérite d’être à moins de 60 bornes d’ici ; 3 tire-fesses desservent 3 petites pistes, pas de temps d’attente, et à la fin de la journée tout le monde se connait, c’est vachement sympa. Dommage qu’il avait fait si chaud la veille, mais avec une bonne couche de neige, il y a moyen de construire quelques sauts pour passer une bonne journée. Deux jours après, je me sens quand même cassé de partout, heureusement qu’en rentrant je me suis préparé un bon vin chaud, ses vertus anti-inflammatoires ont bien limité les dégâts. (L’autre option eût été de faire des étirements, mais bon, faut pas charrier tout de même.) Bien à vous.

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La jeunesse débarque !

Plamen, le fils aîné de notre famille d’adoption, est venu nous rendre visite pour la deuxième fois, le temps d’un WE, accompagné d’Ivan, un gars super. Nous avons partagé quelques instants de dolce farniente, tranquille, avec promenade digestive sur les hauteurs du village, barbecue, et tutti quanti… Ivan m’a quand même aidé à vernir le chambranle, et, surtout, appris à tailler les vignes du jardin.

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Baba Marta

Lorsque nous sommes arrivés en Bulgarie, en promenade autour du monastère de Rila, nous voyions des rubans rouge et blancs suspendus dans les arbres, et on trouvait cela très joli. Il s’agit de « martenitsa », des bracelets que les amis s’échangent le 1er mars, et que l’on attache à un arbre fruitier dès qu’on aperçoit la première cigogne de la saison, afin de s’attirer les bons auspices. Ce jour est appelé le jour de baba Marta, grand-mère Marta. Vous trouverez les aspects historiques de cette tradition dans les liens ici-bas. A savoir que les personnages sur la porte s’appellent Pijo et Penda, qu’ils nous furent donnés par notre mama Rositza, et que des comme ça, on n’en trouve plus… Maintenant, beaucoup sont « made in China », sauf celui que j’ai personnellement tressé pour mon ami Hops. Allez, le premier qui aperçoit une cigogne a gagné ! Tous à vos jumelles. (Si vous lisez les liens, vous verrez que maintenant, ça compte aussi les cigognes qu’on peut voir à la télé ou sur le net, sans commentaire…)

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http://www.bulgaria-france.net/traditions/mart.html

http://www.martenica.org/fr/douanes-traditions